
Introduction de Jean-Gérald Bertot.
Préface et biobibliographie de Jean-Louis Étienne.
15 x 20 cm
123 pages
ISBN 978-2-930657-00-4
Parution : 2011
14 €
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Les amateurs de littérature belge ou de fantastique pensaient avoir tout lu de Thomas Owen
dans les quatre tomes publiés il y a une quinzaine d’années. C’est oublier que l’auteur avait confié à Michèle Cédric, en 1995 : « J’ai conservé des valises remplies de fiches
qui sont sans doute des chefs-d’œuvre en puissance. » Nous sommes donc heureux et fiers de vous présenter un recueil inédit de ce diable d’homme. La Porte oblique, projet de roman
de l’auteur, sur lequel il travaillait peu avant de mourir.
Le lecteur découvre ici les meilleurs passages de ce manuscrit, enrichi d’un journal secret, de notes de journal, d’aphorismes, de pensées, de souvenirs ainsi que de contes brefs
parus de façon confidentielle. Le Convoyeur des disparus, Ma gargouille, Feu de bois sont autant d’écrits inspirés des milieux industriels, artistiques et littéraires où il a promené
sa haute silhouette durant trois quarts de siècle.
On retrouve dans chaque phrase l’ironie malicieuse, le sens de la formule et cet inimitable humour noir qui a contribué à la notoriété internationale du « Grand malicieux » et qui nous
rappelle qu’il aimait répéter que la littérature fantastique, c’est écrire « Mort aux vaches » sur les murs.
Avec la Porte oblique, Murmure des soirs vous offre à lire le premier recueil de textes inédits de Thomas Owen publié depuis 1998, où l’insolite, l’érotisme et
l’humour noir se côtoient pour le plus grand plaisir des amateurs de littérature de l’étrange. |
Thomas Owen
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Thomas Owen (1910-2002) est un homme aux multiples visages. Il est, avec Jean Ray, l’un des plus grands noms de
la littérature fantastique belge, ce qui ne l’a pas empêché d’écrire plusieurs romans policiers. Docteur en droit, il a mené, sous son vrai nom de Gérald Bertot, une
carrière d'homme d’affaires dans la minoterie durant quarante-cinq ans. Son œuvre de critique d'art - sous le pseudonyme de Stéphane Rey - est considérable. Enfin, il
a signé du pseudonyme moins connu de Monsieur Arsène des chroniques quotidiennes entre 1936 et 1940.
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