Ouvrez ce livre, entrez dans le labyrinthe du vin : il nous relie par le partage et la joie ! Sentez et goûtez ces crus singuliers, ils renferment traditions et secrets.
C'est au Portugal que débute ce livre et qu'il se clôt, au coeur d'une citadelle médiévale et de ses vignobles. La narratrice y a trouvé refuge sur une place nommée Notre-Dame de la Joie. Hasards, traditions, éblouissements des sens sont les maîtres mots de ses souvenirs. Au fil de rencontres et de péripéties, elle va retrouver l’odorat et le goût, mais aussi donner un sens à ce qui n’en avait plus.
Dans « Vins et allégresses » on découvre un langage, une culture associée à des traditions, des senteurs, des couleurs, des sons et des sensations.
Valérie Nimal vous emmène sur les routes du vin au Portugal, en Italie, en France, en Croatie... Dans ces fictions, à chaque vignoble ses joyeuses correspondances : vin d’amphores en Alentejo, plaisirs d’enfance et résistance au Piémont, corridas et féminisme en Castille, nostalgie et liberté en Anatolie, amitié et pardon en Slavonie, vin orange en Loire ou vin jaune du Jura, avec en prime, une recette diabolique.
Marcher en flânant inspire toujours de multiples réflexions sur le monde et la vie que le promeneur solitaire garde généralement en son for intérieur. Jean a la chance de pouvoir compter sur son fidèle, parfois facétieux compagnon de route pour partager ses rêveries douces et amères tout au long de leurs infatigables errances sur les coteaux, à la limite entre la ville et la nature, comme entre les choses et les idées.
Les babioles vont en groupes, en bans, en boîtes de douze.
Elles nichent dans les tiroirs, les fonds de poches, les poches de sacs, de sacs à chats dedans. Elles font le lit des souvenirs. Elles ne sont rien par elles-mêmes et tout pourtant.
On ne peut pas s’en séparer, quand bien même elles ne servent à rien, elles n’ont jamais commis cette erreur de servir, mais comment jeter le ticket du spectacle où on l’a rencontrée,elle? Comment se débarrasser de l’itinéraire de cette fête qu’on n’a jamais trouvée? De ce numéro qu’il aurait fallu appeler, il y a dix ans? De ce stylo séché, médiocre, qui fut l’ancêtre de tous les autres?
Les babioles vivent leur vie propre, sous-marine, à la crête de l'invisible, à l'orée des nostalgies, presque audibles mais d'une voix si fluette que le monde serait tenté de les oublier.
Et cela, il n’en est pas question!
J’écris des lettres à des auteurs et des autrices pour évoquer le lien qui s’est tissé entre nous après la lecture de leurs ouvrages, celui d’une pensée intime, d’une émotion spéciale ou d’une expérience de vie. Qu’il soit fin ou léger ou dense et épais, ce lien est aussi solide que les artères qui nourrissent mon cœur.
Voici le sac postal contenant ces lettres que je n’ai jamais envoyées. À Joseph Kessel, Alan Moore, Gao Xingjian, Amoz Oz, Amélie Nothomb, Wallace Stegner, Romain Gary et tant d’autres dont l’œuvre m’a enchanté, étonné, subjugué, interrogé ou confronté à des questions saugrenues.
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